La renommée de Bora Bora en tant que commune pilote en matière d’environnement a commencé avec l’accès à l’eau potable pour tous depuis 1990. De nombreux projets structurels ont suivi, tels que les forages, les usines de dessalement d’eau de mer par osmose inverse, ou encore la valorisation des eaux usées traitées afin de produire de l’eau industrielle.
Samedi 22 mars 2025, le Maire Gaston TONG SANG et son conseil municipal ont souhaité célébrer la Journée mondiale de l'eau en organisant des portes ouvertes à la Polynésienne des eaux, ainsi que des visites guidées et des ateliers ludiques pour tous.
Les familles étaient au rendez-vous. Dans son discours d'ouverture, Tavana a indiqué aux enfants que leurs parents et avant eux leurs grands-parents n'ont pas eu la chance d'avoir de l'eau potable 24h/24 au robinet comme aujourd'hui. "C'est une ressource naturelle précieuse qui permet à une île, à une communauté, de se développer". En effet, à l'occasion de cette Journée mondiale de l'eau, il est bon de rappeler les principaux projets, d'hier, d'aujourd'hui et de demain, portés par la Commune de Bora Bora depuis 1989 en matière d'accès à l'eau :
- A partir de 1990 : Raccordement des foyers de l'île à l'eau potable
- 1999-2007 : Raccordement successif des hôtels situés sur les motu
- 2001 : Mise en place d'une unité de dessalement d'eau de mer et réalisation de nouveaux forages pour faire face à la demande croissante
- 2006 : Installation de deux nouvelles unités de dessalement pour répondre aux besoins de la population
- 2008 : Etude hydrogéologique de prospection de la nappe d'eau souterraine du motu Tevairoa. Mise en place d'une unité pilote d'extraction de cette eau douce en cours afin de vérifier la faisabilité technique et économique du procédé
- 2017 : Projet pilote de validation industrielle d'un osmoseur solaire "in-line" Osmosun 80 durant 2 ans
- 2019-2023 : Renouvellement des osmoseurs d'Anau et Faanui
- 2025 : Le traitement alternatif du motu Tevairoa sera le projet clé de l’année. Intégré au plan SWEET 1, prévu en juillet 2025, il consistera à traiter une lentille d’eau issue du motu Tevairoa, une ressource alternative qui permettra de fournir de l’eau potable de manière durable. Le FIP financera à hauteur de 80%, soit 557 millions de Fcfp de travaux. Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à sécuriser l’approvisionnement en eau tout en limitant l’empreinte écologique.